hardballing

Le hardballing, la nouvelle pratique des célibataires

La crise sanitaire n’a pas que des côtés négatifs. En amour, elle a modifié certaines attitudes des femmes célibataires. La tendance actuelle est à la stabilité, à la recherche de relations plus durables. Une pratique positive résumée sous l’anglicisme hardballing. Mais de quoi s’agit-il ? Explications.

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En cette période de crise sanitaire, l’insécurité est présente à tous les niveaux. Un climat angoissant qui s’est répandu aussi au sein de nos relations amoureuses. Mais avec une touche de positivisme. Cette vie au ralenti vécue depuis près de deux ans a permis aux âmes seules de se poser. De réfléchir à l’avenir et de rechercher le bon partenaire avec qui envisager une relation durable. Une tendance née sur les sites de rencontre et résumée par un néologisme : hardballing.

Deux mots sur le hardballing

Pratiquement inconnu il y a quelques années, le hardballing s’est développé davantage depuis l’étude menée par l’application de rencontres Bumble sur les recherches des célibataires en période Covid. Près de la moitié des cibles a éprouvé l’envie d’une relation sérieuse, d’écarter ce qui est jugé superficiel et chronophage. Le harballing peut se définir comme le fait de savoir, enfin pourrait-on dire, ce que l’on veut trouver comme partenaire. Les confinements et la maladie ont démontré ce besoin de ne plus perdre de temps en relations stériles, sans lendemain. Le temps nous est compté, inutile d’en perdre. Le credo de ces femmes interrogées par Bumble. Rencontrer des partenaires ne doit plus servir à combler un vide sentimental, mais à construire une relation solide.
Un néologisme connu aussi sous sa traduction approximative, bien plus parlante : « aller droit au but. »

Comment multiplier les chances de réussite ?

Une question à laquelle il reste forcément difficile de répondre. Tout dépend des profils. Mais des tendances se profilent néanmoins. Comme le précise la psychologue Anne-Laure Clots, « pour miser sur une démarche plus fructueuse, il est préférable de rechercher un partenaire qui partage des valeurs identiques plutôt que des goûts personnels. Il faut en effet laisser à l’autre le soin de construire son identité, ce qui constitue une richesse à mes yeux, plutôt que de rechercher un double inversé. La diversité des préférences reste importante, garante de surprises. »

Une méthode efficace mais pas infaillible

Faut-il encore rappeler que la perfection n’existe pas en ce monde ? Et certainement pas en ce qui concerne l’amour, pour lequel le hasard occupe une part importante. S’il est judicieux de mettre à plat ses critères de recherche du bon partenaire et de s’y tenir, il peut être néfaste de se montrer trop restrictif quant aux critères. Au risque de rester seule, sans trouver celle ou celui que l’on recherche pour partager un bout de chemin. « Face à trop d’exigences quant à la feuille de route amoureuse, le hardballing peut perdre de son intérêt et devenir une pratique toxique. Il peut donc être judicieux de laisser une part plus ou moins importante au destin et de se lancer si l’on pense avoir trouvé sa perle. Au risque, sinon, de rester seule bien plus longtemps que prévu » conclut Anne-Laure Clots, Par la lecture de ses propos entre les lignes, un seul mot d’ordre surgit : foncer.


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