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L’éco-dating, la tendance amoureuse de 2023

Casanova peut aller se rhabiller. Les nouveaux modes de séduction sont dans la place. Comme l’éco-dating. Ou comment choisir son partenaire en fonction de son engagement écologique.

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Qui se ressemble s’assemble. Un adage on ne peut plus d’actualité pour certains célibataires écologistes. La tendance de l’éco-dating est très présente au sein de la génération Z mais elle déborde aussi sur les autres tranches d’âges. Les célibataires baby-boomers et ceux de la génération X se sentent de plus en plus concernés.

L’éco-dating en bref

Appelé aussi green dating, l’éco-dating consiste à intégrer l’engagement écologique dans les critères primordiaux pour débuter une relation sentimentale. La célibataire écolo recherchera un.e partenaire situé.e pas trop loin pour réduire l’empreinte carbone, organisera un rendez-vous dans un restaurant ou un bar vegan. Cette tendance à la consommation écologique a été amplifiée par la pandémie. Un phénomène marginal ? Que nenni, ce critère écologique est désormais intégré à bon nombre d’applis de rencontres comme outil de sélection de partenaires possibles. Tinder, Bumble mais aussi l’appli américaine OkiCupid qui permet de filtrer les réponses pour éliminer celles et ceux trop peu soucieux de l’environnement. Bumble, l’application féministe, a publié en avril 2023 une étude réalisée pour elle par l’institut de sondage YouGov. Elle est pour le moins révélatrice des nouvelles tendances amoureuses. L’appli souligne notamment que « plus de 51% des femmes interrogées affirment qu’elles préfèrent ne pas fréquenter quelqu’un qui se soucie peu de l’environnement ». Plus généralement, le sondage explique que « quelqu’un qui se soucie de l’environnement est plus attirant et semble plus sensible et attentionné ».

Le b.a.-ba d’un éco-dating réussi

Si la défense de l’environnement vous intéresse moins que l’attrait physique du partenaire, mieux vaut rester sincère et chercher d’autres profils. Comme le souligne Isabelle, 45 ans. Inscrite sur Bumble, elle explique comment elle sélectionne ses profils : « Je ne mentirai pas, le physique reste pris en compte, mais beaucoup moins. Je recherche surtout les profils masculins qui témoignent d’une attirance pour la cause environnementale. Quelques échanges me permettent rapidement de déceler la sincérité des propos. J’aime beaucoup partager des moments ensemble, au vert. Comme des sorties en forêt ou à la Côte. Voire des séances de jardinage partagées ensemble. » Et a contrario, quels sont vos éléments rédhibitoires ? « L’alimentation, comme un goût immodéré pour la viande ou la malbouffe. L’impossibilité de partager des points de vue idéologiques ou le refus de concessions, mais aussi l’attachement à la voiture comme mode de transport.»

Du vert pour rompre aussi

Si la défense de l’environnement est mise en avant par les adeptes de l’éco-dating, elle peut aussi servir de raison pour rompre. Avec cette autre tendance : l’éco-dumping. Ou le fait de quitter un.e partenaire qui n’en fait pas assez pour l’écologie. Une pratique expliquée et popularisée par le site de rencontres canadien Plenty of Fish et qui donne à réfléchir. « Plus de 20% des célibataires interrogés avouent avoir déjà quitté quelqu’un parce qu’il ne partageait pas leur point de vue sur le changement climatique et l’environnement. » Les codes amoureux ont décidément bien changé au XXIe siècle.

 

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