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Pourquoi les grands-parents qui gardent leurs petits-enfants vivent-ils plus longtemps ?

Selon une étude, les grands-parents qui gardent leurs petits-enfants vivraient plus longtemps. Voilà un bel argument à servir à celles et ceux qui oseraient nous prétendre papy gaga ou mamy (trop) gâteau…

 

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Quels bénéfices pour notre santé ?

Outre l’aspect positif connu et reconnu de nos petits bouts de choux sur notre (bonne) humeur, voilà que la science leur octroie aujourd’hui un impact sur notre longévité ! En effet, d’après la Berlin Aging Study qui a étudié la vie de 500 volontaires âgés de 70 ans ou plus , les grands-parents qui s’occupent régulièrement de leurs petits-enfants vivent non seulement plus longtemps mais aussi en meilleure santé.

Pourquoi ? Parce que garder ses petits-enfants améliore les fonctions cognitives, diminue les risques de développer la maladie d’Alzheimer, prévient le stress, et protège de l’isolement.

Comment ? D’abord parce qu’au-delà de l’appréciation du moment présent passé en leur compagnie, on tisse des liens familiaux et on occupe nos journées. On bouleverse notre routine, on met le nez dehors, on se laisse stimuler par de nouvelles choses, on reste actif. En partageant des souvenirs et notre savoir-faire, on fait aussi travailler notre cerveau et notre mémoire, ce qui présente l’avantage de préserver nos capacités intellectuelles.

Toutefois, il ne faut pas non plus en faire trop ! L’étude souligne que le surmenage risque d’annuler tous ces bienfaits sur la santé. Il important de toujours  garder ses petits-enfants pour le plaisir, sans que cela devienne une corvée.

« Si s’occuper des autres de manière modérée est bénéfique pour la santé, un investissement trop intense est en revanche générateur de stress et d’anxiété », relève le chercheur allemand Ralph Hertwig, cité par le Daily Mail.

Pour celles et ceux qui vivent loin de leurs petits-enfants ou qui n’ont pas encore la chance de connaître la joie d’être grand-parent, les chercheurs ont remarqué que les bienfaits de l’altruisme n’étaient pas limité au cercle familial.  les personnes qui n’entretenaient pas de lien particulier avec leur famille mais qui déclaraient s’investir bénévolement dans des associations présentaient une espérance de vie supérieure à la moyenne (d’environ 7 ans). En bref : pour vivre vieux, prenons soin des autres tout en s’occupant de soi !

 

 


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