L’abécédaire pour faire attention à votre peau !

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Les ultraviolets sont dangereux pour notre peau, c’est une évidence. Mais il est difficile de résister au plaisir d’un teint hâlé. Résultat : les cancers de la peau détiennent un triste record, celui de la plus importante progression depuis 20 ans.

Veiller au grain

Mélanomes

Chaque année en Belgique, on recense environ 2.200 cas de mélanomes et environ 20.000 cas de cancers de la peau autres que le mélanome. La détection anticipée est essentielle pour faire face à l’augmentation alarmante de ce cancer qui pèse sur l’échelle mondiale car la probabilité d’avoir un cancer de la peau est de 1 sur 75 aujourd’hui et seulement 1 Belge sur 3 connaît les signes à surveiller. Pour le dépister à temps, nul besoin d’examens compliqués, un œil averti suffit. Les zones d’apparition des mélanomes ne correspondent pas aux régions du corps les plus exposées au soleil. Chez les femmes, la maladie se forme principalement sur les membres inférieurs, alors qu’elle apparaît plus particulièrement sur le tronc chez les hommes. Dans 15 à 20 % des cas, le mélanome se développe sur un grain de beauté. Dans les autres cas, il se développe sur la peau saine, sous la forme d’une petite tache colorée, qui ressemble à un grain de beauté.

5 lettres : ABCDE

Toute modification de forme, de couleur ou de taille d’un grain de beauté doit constituer un signe d’alerte.

Asymétrie: seule une partie du grain de beauté change d’aspect et se distingue singulièrement du reste.

Bords : les bords du grain de beauté deviennent irréguliers, la pigmentation pouvant même parfois envahir la peau.

Coloration : la couleur du grain de beauté perd son homogénéité, des zones dépigmentées apparaissent.

Diamètre : la taille du grain de beauté augmente et fait plus de 6 mm.

Evolution progressive : critère dynamique de l’évolution d’un grain de beauté, autre que les critères précités.

Mélanome1

Tout grain de beauté qui grossit et prend l’un des caractères cités doit être examiné par un dermatologue, qui pourra l’enlever sous anesthésie locale et le faire analyser. Inutile de toucher aux autres ; leur risque de cancérisation est très faible.

Si le mélanome a pu être enlevé suffisamment tôt, aucun autre traitement n’est nécessaire ; actuellement 80 % des mélanomes sont guéris de cette façon. En revanche, des examens réguliers tous les six mois pendant deux ans, puis tous les ans sont nécessaires pour détecter une récidive ou un deuxième mélanome.

Prévention simplissime

Le meilleur traitement du mélanome reste sa prévention qui consiste à faire un usage raisonnable du soleil en évitant de s’exposer aux heures les plus chaudes (entre 12 et 16h), en utilisant de bonnes protections solaires d’indice supérieur à 15, protégeant contre les UVA et UVB, et en portant vêtements couvrants et chapeau, dès que l’exposition se prolonge.

Il faut être particulièrement vigilant pour les enfants et les sujets à peau claire. En effet, ce sont les coups de soleil, surtout ceux survenus dans l’enfance qui augmentent le risque de mélanome. Un bronzage doux et progressif exerce au contraire un effet favorable en formant un écran aux UV et en diminuant le risque de coup de soleil. Mais, même lorsque l’on est bronzé, le soleil reste dangereux.


Liens utiles 

Pour plus d’informations, pour apprendre à repérer les signes du cancer de la peau et pour télécharger gratuitement un guide d’auto-examen de la peau, consultez le site www.euromelanoma.org.

Pour vous protéger du soleil en beauté, retrouvez nos crèmes solaires préférées dans l’article LE SOLEIL : MON MEILLEUR ENNEMI?


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