Vivre pour vous
Au vu de certaines conditions de travail, et du stress généré, l’idée de faire un break séduit de plus en plus de travailleurs. Pour profiter enfin d’un peu plus de temps libre. Pour voyager, profiter de ceux que vous aimez, etc. A la cinquantaine, vous n’avez professionnellement plus rien à prouver : et voilà probablement le bon moment pour décrocher du système, mais pas sans réflexion. Préparez-vous par la consultation des sites officiels thématiques.
De la pause carrière au crédit-temps
Précisons d’emblée que les allocations autrefois prévues par l’Onem pour profiter d’une interruption sans motif sont supprimées depuis 2017. Sans motif, votre pause professionnelle se fera donc sans rémunération. Gare aux effets sur vos avantages extralégaux, votre prime de fin d’année et les congés de l’an prochain, forcément réduits.
Dans le secteur public, votre pause s’appellera interruption de carrière, dans le privé il s’agira d’un crédit-temps.
Si vous décidez de prendre du temps pour vous occuper d’un proche, des indemnités mensuelles, pour motif valable, vous seront versées. Sous conditions. A consulter sur la page de l’Onem.
Quant aux montants versés, ils sont liés aux barèmes publiés par l’Onem. Pour le secteur privé : https://www.onem.be/fr/documentation/montants-baremes/interruption-de-carriere-credit-temps#16137 Et pour le secteur public : https://www.onem.be/fr/documentation/montants-baremes/interruption-de-carriere-credit-temps#16371).
Dans le secteur public, il vous est possible de décrocher pour une période de 60 mois en interruption partielle, à prendre par tranches de 3 mois au minimum.
Break@Work, quand l’Onem s’applique
Conscient de la complexité de sa réglementation, l’Onem a développé une application qui vous apporte les réponses à vos questions. Valable à la fois pour le secteur privé et public. Et consultable ici : https://www.breakatwork.be/breakatworkFr.html
Ces choses à faire ou pas
Prendre une pause carrière ne s’annonce pas la veille du départ. L’idéal est de prévenir votre chef de service assez tôt pour qu’il puisse prendre les dispositions destinées à vous remplacer. Sachez aussi qu’il n’est pas obligé de satisfaire votre demande. S’il n’est pas nécessaire de rédiger un document, un accord par écrit sera pourtant privilégié par sécurité.
Enfin, avant de partir, pensez à terminer les projets que vous avez commencé.
Lors de votre absence, ne coupez pas totalement le contact avec votre entreprise. Une bien mauvaise idée.
Et si, après la reprise, vous éprouvez beaucoup de difficultés à reprendre votre fonction, posez-vous la question de savoir s’il n’est pas temps d’aller explorer d’autres territoires…professionnels.