Revenge bedtime Procrastination

La tentation de la Revenge bedtime Procrastination

Quand la soirée semble bien trop courte, la tentation est grande de vouloir rogner sur le sommeil. Un comportement connu sous le néologisme de Revenge bedtime procrastination. Une pratique qui nous touche presque tous.

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La procrastination, chacun la pratique à des degrés divers. Voilà qu’elle concerne aussi notre sommeil. La principale victime d’un phénomène en forte hausse : la Revenge bedtime Procrastination. Un comportement compulsif qui inquiète le corps médical pour ses conséquences sur la santé.

Le Revenge bedtime Procrastination en bref

Connue sous l’expression à rallonge de Revenge bedtime Procrastination, la procrastination du sommeil consiste à repousser l’heure du sommeil jusqu’à atteindre un état d’épuisement. Chacun a sa méthode : visionner des séries, discuter en ligne, vérifier ses mails etc. Bref, tout sauf éteindre la lumière et dormir pour profiter de nuits réparatrices. Un phénomène qui se voit étudié depuis peu par les spécialistes du comportement et du sommeil. Tous recherchent les motifs de cette procrastination d’un genre nouveau. Dont une angoisse du lendemain, alimentée par l’actualité, ou ce besoin de décompresser après de (trop) longues journées. Avec des contours de plus en plus flous. Et plus encore avec la pratique du télétravail.

Les risques pour la santé

Le premier danger de cette pratique concerne le manque de sommeil. Avec une difficulté à se lever, une concentration difficile au cours de la journée, une irritabilité et des idées noires ruminées en permanence. Ce comportement aggrave également le risque d’une fatigue chronique. Tout comme celui du déclenchement d’autres maladies. Comme le diabète de type 2, l’obésité, des risques cardiovasculaires, une baisse du système immunitaire… Un néologisme qui doit aussi se comprendre comme une revanche sur une journée peu satisfaisante. Sur le plan professionnel et/ou personnel. Ce qui expliquerait le désir de profiter au maximum du temps libre de fin de journée. Une attitude qui peut aussi être un signe de burn-out professionnel, à traiter dès les premiers signes. Pour en réduire les effets sur le long terme et éviter de sombrer dans un cercle vicieux.

Quelles solutions adopter ?

Se dire que vous n’êtes pas la seule à naviguer sur les réseaux tard dans la nuit n’est pas une excuse valable. Comme pour les enfants à qui vous interdisez l’usage des gadgets électroniques, vous devrez vous forcer à aborder de front cette addiction aux réseaux sociaux, à l’envie de vérifier une fois encore le contenu des sites d’info avant d’aller vous coucher.
Avant de chercher des solutions à cette Revenge bedtime procrastination, il est impérieux de rechercher la ou les causes. Dont des journées trop chargées, entre travail et vie de famille. En aménageant des horaires plus flexibles, avec des moments de liberté dans la journée, vous aurez moins tendance à repousser le moment de vous mettre au lit. Il peut être utile aussi de se définir une heure limite d’utilisation des écrans. Pour respecter une zone tampon avant le coucher. Et utilisée pour lire, discuter en famille, s’occuper de vous etc. Enfin, dans les cas extrêmes, la consultation d’un psy pourra aider à retrouver un cycle normal. Par la détection et le traitement de problèmes sous-jacents.


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