vampires psychiques

Se préserver des vampires psychiques, mode d’emploi

Il est des compagnies dont on se passerait bien. Comme ces personnes qui ont l’art de s’emparer du temps et de l’énergie des autres. De véritables vampires psychiques.

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Inutile de sortir l’ail et le crucifix à l’évocation des vampires psychiques. Ce n’est pas le sang qui les intéresse pour se nourrir mais vos émotions. Au point de provoquer chez vous un sentiment d’épuisement extrême. Une réaction s’impose pour éviter de finir exsangue émotionnellement.

Les vampires psychiques, qui sont-ils ?

« L’image est plutôt juste pour caractériser ces hommes et femmes désireux de puiser l’énergie de leurs victimes à leurs profits. Cela peut être aussi du temps à leur consacrer, des connaissances à exploiter, une aide apportée au quotidien. Un vampire psychique va jouer son rôle tout en douceur pour inciter sa ‘victime’ à répondre volontairement à ses attentes. Tout simplement en jouant la victime fragile, à aider », explique Sophie Renoir, coach de vie.
Une personnalité présente aussi bien dans le milieu professionnel, avec ce collègue qui réclame des conseils ou de l’aide pour clôturer ses dossiers, que dans le cercle privé et amical. Quel est le but des vampires psychiques ? Tout simplement de profiter de vous. Sans rien donner en retour. La « cible » est-elle toujours une femme ? « Non, pas forcément, le vampire va simplement repérer la personne jugée comme la plus accessible pour répondre à ses besoins. Et beaucoup de cas constatés concernent des femmes », conclut Sophie Renoir.

Pourquoi cette nécessité de réagir ?

Même s’il n’y a pas de réelle volonté de nuire, le comportement des vampires psychiques provoque des conséquences néfastes pour la santé mentale et physique. Qui n’a pas connu de collègue toujours à vous déranger pour des questions ou une demande d’aide ? Cela peut aussi concerner cette bonne amie qui vous téléphone régulièrement pour vous inonder de ses soucis et réclamer une écoute et un soutien. À la longue, cela peut épuiser. « Bien entendu, il n’est pas question de s’empêcher d’aider un proche, non, mais il s’agit toujours de se fixer des limites. Car le danger est là. Aider oui, mais sans oublier ses propres
besoins. Pour éviter des conséquences sur sa santé », explique Sophie Renoir. Quelles sont-elles ? Elles se résument par un terme : l’épuisement. Psychique et physique. Avec de la fatigue, des pensées négatives ou un caractère irritable. Et là, qui vous aidera ?

Comment reprendre le contrôle face aux vampires psychiques ?

Une première étape consiste à prendre conscience de la toxicité et des effets possibles de la relation existante avec le vampire psychique. Puis oublier le volet sentimental qui peut inciter à céder à la pitié. Une relation saine entre deux individus repose sur un équilibre entre ce que l’on donne et ce que l’on reçoit. Mais le vampire psychique ne donnera rien en échange. Ni empathie, ni intérêt pour vos propres problèmes. La réaction idéale pour se libérer de l’emprise du vampire psychique passe par la communication. Pour lui exprimer, avec diplomatie dans un premier temps, qu’il vous fatigue et vous prend trop de temps. Que vous ne pouvez le prendre en charge et qu’il doit régler ses soucis lui-même. « Un dialogue généralement suffisant. Mais face à une personnalité au tempérament toxique, toute tentative de dialogue se révélera inutile. La solution consistera alors à prendre le large, pour se détacher d’elle. Quand cela s’avère possible », conclut Sophie Renoir.

 

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