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La méthode Karezza, pour renforcer la complicité au sein du couple

À la cinquantaine, d’aucuns recherchent le plaisir dans de nouvelles pratiques, plus satisfaisantes. Comme la méthode Karezza, idéale pour décupler les sensations des partenaires.

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Dans une société où l’importance de la performance se vit jusque que dans la vie intime avec lA recherche du plus bel orgasme, le slow sex constitue souvent une échappatoire. Avec des pratiques plus douces, comme rejet de la pression ambiante, et du plaisir vécu sans stress. Et parmi les pratiques tendances, la méthode Karezza est redécouverte pour cette complicité offerte.

La méthode de la Karezza décryptée

Pour l’anecdote, la méthode Karezza (mot dérivé de l’italien carezza, caresse) a été inventée au 19e par l’obstétricienne Alice Stockham Bunker, connue pour ses travaux sur l’épanouissement sexuel. Sa méthode a connu la popularité avec les travaux du médecin J. William Lloyd dans les années 30. Une méthode résumée comme une forme de coït interrompu. Destinée à réunir les deux partenaires autour d’une communion sensuelle. Contrairement à l’image projetée par les films X, il n’y a aucun objectif de performance à atteindre. Que du contraire, la femme et l’homme sont appelés à apprécier la lenteur de cette méthode. Basée sur les bienfaits du tao et du tantrisme. On explore le corps, on stimule les sensations pour un partage plus spirituel que physique.

De multiples bienfaits

Premier avantage de la méthode Karezza et non des moindres, cette absence de stress. Parfaite pour oublier, un moment, une vie bien anxiogène. Cette ambiance intime est relaxante, pour assurer la libération optimale de l’hormone de l’amour (et de l’attachement) : l’ocytocine. La femme et l’homme (re)découvrent aussi de nouvelles sensations par l’excitation de zones corporelles souvent négligées dans des relations classiques fréquemment expédiées. Autre bienfait, cette possibilité de recevoir et de donner en même temps. Les sens en alerte, on touche, on embrasse, on regarde ce corps du partenaire nu. Sans complexes. Et, last but not least, on profite tout simplement du moment passé avec l’autre. Comme une oasis de paix intérieure.
Pratiquer la Karezza évite aussi le souci de ces pannes sexuelles qui peuvent exister à la cinquantaine. Problèmes d’érection ou vaginisme ne sont plus des obstacles puisque la pénétration n’est pas de mise avec la Karezza.

La Karezza en pratique

Pour les partenaires, la réussite de cette méthode réside dans un élément primordial, une complicité déjà existante. Mieux vaut la pratiquer avec quelqu’un que vous connaissez, avec qui vous vous sentez bien. « Pratiquement, les deux partenaires, nus ou partiellement dévêtus, débutent par un rapprochement. Pour se serrer l’un contre l’autre, pour mieux communier quant au désir. Tout se vit autour de baisers, de caresses ou de petites morsures sur l’ensemble du corps. Pour découvrir ainsi ce qui fait vibrer (ou pas) le partenaire. La méthode Karezza constitue ainsi une merveilleuse façon de se laisser aller, sans inhibitions. Et d’expérimenter tout en douceur de nouveaux jeux, de tester des zones encore inconnues ou taboues, comme l’anus. Rien n’est interdit. Vous pouvez faire ce que vous voulez entre vous. Une certaine idée du bonheur célébrée au sein du couple », déclare Marie-Claire Thomas, sexologue.

 

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