bénévolat

Où, quand, comment faire du bénévolat en Belgique ?

Il n’y a pas que des bonnes résolutions égocentriques… On pourrait aussi très bien décider de mettre notre dynamisme au service de notre entourage ou même du monde qui nous entoure ! Un exemple ? Conduire une voisine chez son amie, utiliser ses talents d’infirmière pour aider gracieusement un hôpital africain, livrer des tuiles pour refaire le toit d’une maison d’accueil, aider les cellules de soutien psychologique de la Croix-Rouge… tous les dynamismes sont les bienvenus. Même le vôtre.

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Le bénévolat, c’est partout, tout le temps, à tous les niveaux

Le bénévolat, ça n’est pas de la roupie de sansonnet puisqu’il y aurait 1.800 000 de nos concitoyens, soit environ 1 Belge sur 8, qui consacrent une partie de leur temps à aider gracieusement autrui. Ce chiffre est en hausse, ce qui est encourageant. Mais est-ce beaucoup ou est-ce peu ?

4 à 5 heures par semaine

photo personne plantant un arbre

Concrètement, quel contenu faut-il donner à la notion de bénévolat ? Intuitivement, chacun sait parfaitement bien de quoi on parle. Mais encore ? Le Centre d’économie sociale de l’ULg précise tout ça : le bénévolat, c’est un engagement volontaire, non rémunéré, à concurrence de 4 à 5 heures par semaine en moyenne. 4 à 5 heures par semaine en moyenne, c’est tout de même autre chose que le « jour au moins par an » de nos voisins du nord. Cela montre une fois encore que l’on peut faire dire tout ce qu’on veut aux chiffres.

Attention aussi aux moyennes : 4 à 5 heures par semaine, cela veut dire 1 heure pour certains, 10 pour d’autres. Certains sont-ils de ce fait plus ou moins bénévoles que les autres ? « Pas du tout, répond le président d’une asbl chapeautant une entreprise de travail adapté – ce qu’on appelait autrefois un ‘atelier protégé’. Toutes les contributions sont les bienvenues. Il y a dans mon conseil d’administration un dirigeant d’entreprise qu’on ne voit quasi jamais. Mais si vous saviez le nombre de commandes qu’on a grâce à lui… »

Où les bénévoles sont-ils surtout actifs ? C’est difficile à dire. Selon l’ULg toujours, si « on compte beaucoup de bénévoles dans les secteurs culturel, sportif et récréatif, (on en compte) nettement moins dans la santé, l’éducation et la recherche ». Pourquoi ? C’est assez facile à deviner et l’Université de Liège le confirme : ces activités « nécessitent un plus grand degré de professionnalisme ». Que font les bénévoles ? Beaucoup de choses très différentes qui vont de la collecte de fonds à la présence au sein d’un conseil d’administration, en passant par la formation, l’animation, le secrétariat… (liste non exhaustive).


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