Le charme du modernisme brésilien

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Hommage à une époque

Le caractère typiquement seventies de la maison a pu être perpétué grâce au maintien des matériaux d’époque. Les marbres et les menuiseries extérieurs ont été restaurés dans les règles de l’art. Toutefois, en respectant ainsi les intentions originales de l’architecte Wladimir Alves de Souza. L’intervention de l’architecte d’intérieur s’est donc concentrée dans les pièces telles que les salles de bain et la cuisine. Mais aussi partout ailleurs à travers la mise en lumière, la conception de mobilier sur mesure et le choix des meubles.

Les buffets fifties et sixties ont été chinés à Gand, Anvers, Bruxelles et Paris. Ils sont signés Nils Jonsson et V.B. Wilkins. Leurs essences de bois rappellent le nouveau plancher et les menuiseries restaurées. Quelques objets, que Yorick Piette qualifie de « couleurs mobiles » animent l’ensemble et attirent le regard. Quant à la plupart des chaises, elles proviennent de l’atelier de Ricardo Fasanello, designer brésilien dont la collection dessinée dans les années septante est encore produite aujourd’hui dans l’atelier du designer à Santa Teresa.

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Une cuisine sobre et chaleureuse

La cuisine a été complètement repensée pour répondre aux besoins de cet hôtel particulier. Réalisés sur mesure, les placards sont en bois exotique et le plan de travail en granit noir brillant. L’ensemble des électroménagers présente une finition noire laquée. Les murs sont pour leur part habillés de plaques de béton. Les luminaires encastrés et les suspensions cuivrées sont équipés de dimmers. Le plafond, d’un blanc immaculé, éclaire naturellement la pièce. Enfin, un office, une réserve sèche et un accès de service sont dissimulés derrière une astucieuse porte coulissante.

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