On vient à Rome pour sa lumière dorée, l’animation de ses places, ses palais somptueux, sa cuisine ensoleillée…
Ou bien simplement pour cette dolce vita qui irrigue la capitale italienne, inimitable mélange d’élégance et de nonchalance qu’on savoure à chaque coin de rue. La Rome historique n’étant pas étendue outre mesure, et la circulation romaine pouvant relever du casse-tête, on visite généralement Rome à pied. Et si on veut découvrir Rome sans s’imposer une visite au pas de course, le Centro Storico concentre tous les agréments de la ville sur une zone à taille humaine.
Et notamment les quartiers Regola, Ponte, Parione ou encore Sant’Eustachio. Lovés dans une anse du Tibre, au-delà de laquelle on aperçoit le Vatican et le Château Saint-Ange, ces quartiers, parmi les plus anciens de Rome, se répartissent de chaque côté du corso Vittorio Emanuele II. Secret, élégant, relativement protégé des flots de touristes, ce cœur rassemble, dans son enchevêtrement de rues anciennes, un concentré de romanité.
Quels quartiers visiter ?
Une fois contournés les lieux communs, on découvre une Rome vivante et moderne avec quatre centres-villes : les alentours de la piazza di Spagna, haut lieu de shopping, le centre historique entre Panthéon, piazza di Spagna et campo dei Fiori, pour dîner à l’ancienne, d’artichauts à la romaine et d’une saltimbocca. Il y a le très bobo Trastevere de l’autre côté du Tibre et, en vogue depuis moins longtemps, le charmant quartier de Monti à deux pas du Colisée où les galeries d’art poussent comme des champignons. Sans compter, plus au sud, le développement du très festif quartier du Testaccio et, du côté de la via Ostiense, la reconversion d’anciennes usines ou garages en lieux d’expositions et en bars à vins.
Dans les rues mangées par les touristes, il faut prendre conscience de l’importance du recul, du pas de côté, de la curiosité pour l’imprévu, qui n’advient que si l’on se détourne des balises. Et ainsi s’inventer sur la ville un regard juste à soi.
Une balade romaine donne le vertige, on se sent funambule à errer entre passé et futur, en équilibre sur le fil du présent. Antique ici, médiévale là-bas, baroque ou contemporaine juste à côté, précieuse et populaire un peu plus loin, religieuse et contestataire.
Cette entreprise mérite un refuge dominant la situation. L’hôtel Sofitel Villa Borghese***** s’y prête.
Une situation idéale en plein coeur de Rome
Judicieusement situé en face des jardins Borghèse, le Sofitel de Rome épargne au visiteur le sentiment de faire office de figurant dans l’immuable décor du somptueux cœur historique, et offre un repli moderniste bienvenu. Aucune raison de craindre pour autant l’ambiance internationale des grands hôtels business, elle est habilement évitée : ici on joue la carte du confort chic et élégant. Une ambiance entre présent et passé, résolument contemporaine et très italienne. L’odorat est également chouchouté avec de belles décorations florales dès l’entrée qui apportent une touche de délicatesse dans cette atmosphère feutrée. On aime les photos en noir et blanc disséminées un peu partout, représentant les icônes du cinéma français. Normal lorsque l’on sait que c’est l’hôtel officiel du Festival du Film Français à Rome. L’hôtel est au cœur de nombreuses initiatives artistiques, accueillant régulièrement des expositions de photos dédiées au cinéma et aux grandes divas des années 60 et 70.
La demeure est cossue avec sa belle façade ocre du XIXe siècle, en angle, située à mi-chemin entre la mythique via Veneto et la piazza di Spagna. Vous y êtes accueillis comme des hôtes par le personnel, qui s’enquiert immédiatement de votre programme. Il vous sera conseillé, par exemple, d’organiser les visites des musées avec l’hôtel, qui se chargera de vous procurer des billets coupe-file, l’idéal pour visiter la Chapelle Sixtine sans perdre de temps.
On y vient pour ses chambres classiques, moelleuses et douces mais surtout pour la vue sur Rome depuis le toit-terrasse, l’une des plus vertigineuses de la ville. Une vue qui embrasse les jardins de la Villa Médicis et le dôme de la basilique Saint-Pierre. Le restaurant-bar lounge du septième étage (ouvert désormais toute l’année, grâce aux nouvelles baies vitrées amovibles) propose une carte italienne, colorée d’une touche franco-méditerranéenne avec des spécialités comme le risotto biologique, la burrata accompagnée de son confit de tomates et un délice de macarons.
On aime cet établissement hors du temps qui conjugue avec brio le passé, le présent et les arts. A l’image de Rome. Eternelle.
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