crampes nocturnes

Comment éviter les crampes nocturnes ?

Sur une échelle de 1 à 10 de la douleur, nul doute que les crampes nocturnes se classent au plus haut niveau. Un mal quasi insoutenable mais heureusement d’une durée de quelques minutes.

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Sa venue est souvent annoncée par certains signes. On la sent monter en puissance. Avec un muscle qui se raidit, avant d’aboutir à une douleur puissante, à donner la nausée à qui en souffre. Une crampe qui survient généralement la nuit, généralement située dans les membres inférieurs. Qui a connu ce trouble féminin, mais pas exclusivement, ne peut que redouter sa répétition. Que faire pour l’atténuer ? Explications.

D’où proviennent les crampes nocturnes?

Une douleur nocturne à l’origine encore peu expliquée. Mais apparemment liée à différents facteurs déclencheurs. Comme un régime alimentaire trop pauvre en fibres, en magnésium, calcium et potassium. Ce que l’on appelle dans le jargon médical un désordre électrolyte.

Une hydratation insuffisante peut aussi jouer un rôle. D’autres causes cohabitent également. Comme un excès de sport, la prise de certains médicaments (anticholestérols, les bronchodilatateurs, les diurétiques ou les laxatifs…) , certaines pathologies existantes (comme le diabète) ou, tout simplement, l’âge (avec un raccourcissement des structures myotendineuses). Des études soulignent également l’influence du stress et de la fatigue dans le déclenchement de ces crampes nocturnes.
Dans certains cas graves, mais plutôt rares, les crampes peuvent accompagner des maladies neurologiques, comme des neuropathies.

Trois profils de personnes atteintes se détachent nettement : les sportifs, les femmes enceintes et les personnes âgées. Plusieurs études disponibles soulignent que la prévalence de ces crampes, dites crampes idiopathiques nocturnes dans le monde médical, concerne entre 40 et 50% des plus de 50 ans.

Comment se caractérisent ces crampes ?

Présentes essentiellement de nuit, ces crampes apparaissent de façon spontanée, indépendamment d’une activité musculaire. La zone touchée concerne les muscles fléchisseurs, soit le mollet, le pied ou les doigts de pied. Une douleur brutale mais généralement de courte durée. Même si une gêne peut subsister plusieurs heures dans le muscle touché.

Des remèdes simples mais efficaces

Pour traiter ces crampes nocturnes, d’aucuns conseillent l’application d’un mélange d’huile essentielle de lavandin et d’huile de jojoba sur la région du corps habituellement concernée. Le vieux remède de grand-mère, celui de marcher à pieds nus sur le carrelage, se révèle tout aussi efficace pour calmer la douleur. Comme un massage circulaire sur la zone atteinte. Pour le sportif, le meilleur conseil préventif consiste à miser sur les échauffements.
Pour tous, une alimentation équilibrée permet de parer aux carences à l’origine des crampes. Avec plus de fibres et de magnésium au menu. Un régime également dénué de consommation d’alcool, déclencheur de crises.

Quand faut-il consulter ?

Face aux crampes, il n’est pas nécessaire de consulter un médecin ou de suivre un traitement médicamenteux. Néanmoins, en cas de fréquence répétée de crampes, une consultation médicale, souvent multidisciplinaire, se doit d’être envisagée pour déterminer les causes de ces crampes. Qui peuvent être d’origine hormonale, neuromusculaire ou vasculaire. Une douleur persistante qui ne doit pas être négligée.


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