Ingrédient séculaire dans la cuisine asiatique, le champignon shiitake enregistre un succès croissant en Occident. Un puissant allié de notre bonne santé au surnom, loin d’être usurpé, de champignon porteur de vie. Un puissant antioxydant, fortifiant, parfait pour la ligne. Comment ne pas le voir comme l’ami idéal de la femme quinquagénaire ? Explications.
De nombreux bienfaits
- Effet fortifiant. En cas de fatigue, de convalescence. Idéal pour une cure avant l’hiver.
- Renforcement du système immunitaire.
- Etudes menées pour son rôle dans la prévention de cancers. Dont ceux liés à la prostate, aux poumons, au col de l’utérus.
- Importante source de vitamine D végétale.
- Vertus anti-cholestérol
- Propriétés antioxydantes contre le vieillissement cutané.
- Pauvreté en sucre et en calories.
- Richesse en minéraux, comme le fer, le potassium, le calcium, le zinc.
- Prévention du diabète de type 2
- Effet anti-inflammatoire.
- Protection du système cardio-vasculaire.
- Régulation des fonctions urinaires
- Effet assainissant de la peau.
- Protection des dents et lutte contre la gingivite.
Comment le consommer ?
Disponible dans les rayons bio de nos magasins d’alimentation, le champignon est proposé frais, le choix idéal, mais aussi sous forme séchée. Quant à sa consommation, il est recommandé de le consommer bien cuit. Préparé comme le traditionnel champignon de Paris ou le cèpe, et servi comme accompagnement. Question saveur, il dégage en bouche une délicieuse sensation boisée. Un champignon disponible également sous forme de complément alimentaire. De préférence en ampoule. Pour booster des défenses immunitaires notamment mises à mal par le Covid.
Un dosage à respecter
Ces multiples bienfaits décrits ci-dessus pourraient inciter à une consommation excessive. Gardez-vous en bien. Pour profiter au mieux des effets thérapeutiques du shiitake, une consommation quotidienne de 6 à 16 g par jour s’avère amplement suffisante. Sous sa forme fraîche ou en complément alimentaire.
Peu de contre-indications
Les (rares) effets indésirables d’une consommation de shiitake peuvent sembler infimes. Mais ils ne peuvent être passés sous silence pour autant. Il est ainsi fortement déconseillé de consommer le shiitake cru. Sous cette forme, il peut provoquer chez certains le déclenchement sévère d’une dermatite dite flagellaire. La consommation sera modérée également si vous souffrez de troubles intestinaux. Attention également aux personnes atteintes d’hyperéosinophilie (production des globules blancs anormale).
Produire le shiitake chez soi
Si vous souhaitez réduire le bilan carbone de ce champignon asiatique, pourquoi ne pas le produire chez vous ? Vous aurez ainsi des champignons frais à disposition. Des kits de culture sont disponibles, à utiliser sur un lit de sciure, ou de vieilles bûches (de chêne, idéalement) placées dans un environnement humide. En cave ou à l’extérieur.