cholestérol

Les œufs sont-ils mauvais pour le cholestérol ?

Présents sur la table de tous les repas, les œufs constituent le parfait allié de la personne qui n’a que peu de temps à consacrer à la cuisine. Un aliment délicieux mais victime d’idées reçues. Notamment quant au cholestérol. Qu’en est-il ?

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Consommés sur le plat, transformés dans les recettes, préparés en une délicieuse omelette ou à la coque…, les œufs font généralement l’unanimité au sein de la famille. Comment les choisir, combien en consommer ? Sont-ils sans danger pour la santé en général et le cholestérol en particulier ? Des questions qui ne resteront pas sans réponses. Sauf à savoir qui de la poule ou de l’œuf est arrivé le premier.

L’œuf, un risque lié au cholestérol ?

Depuis des décennies, la consommation d’œufs est déconseillée sous la raison, infondée, d’aggraver le taux de cholestérol. Or un œuf, c’est 200 mg de cholestérol. Soit moins que la dose limite établie à 300 mg par jour. La consommation modérée d’œufs n’entraîne pas d’hypercholestérolémie chez une personne saine. Ce que constatent la plupart des études les plus récentes. Comme celle menée par l’American Heart Association en 2019. Qui différencie bien le cholestérol alimentaire du cholestérol sanguin.
Quant aux effets délétères supposés liés au diabète, les avis restent contradictoires. Par contre, les personnes en insuffisance rénale se doivent de limiter la consommation d’œufs en raison de la forte présence de protéines dans les œufs (13g/100 gr).

Combien d’œufs consommés par semaine ?

Une question dont la réponse pourrait être : avec modération. Comme pour tout ce que nous consommons. En ce qui concerne les œufs, une personne en bonne santé peut en consommer environ 5 ou 6 par semaine. L’idéal consiste à les préparer de façon différente et à répartir la consommation sur la semaine. Des oeufs incorporés à une alimentation équilibrée. Une saine alternative à la viande ou au poisson. Notamment pour leur composition riche en protéines, en oméga 3, en vitamines (A,D, B2 et B12), en fer, en zinc ainsi qu’en sélénium (ce puissant antioxydant).
La consommation sera par contre limitée à 2 ou 3 œufs par semaine pour les personnes atteintes de diabète ou d’hypercholestérolémie (cet excès de cholestérol de type LDL). Quant à la cuisson, mieux vaut éviter les œufs sur le plat, pour éviter la graisse fondue dans laquelle baigne les œufs.

Bien choisir ses oeufs

Pour profiter au mieux des bienfaits des œufs, il convient de bien les choisir au supermarché. A défaut de profiter de la production de ses poules ou de celles de la ferme d’à-côté. Face aux œufs disponibles, et d’apparence semblable, la qualité se vérifie surtout avec le code imprimé sur la coquille. Une carte d’identité en quelque sorte. Avec un premier chiffre, compris entre 0 et 3, qui débute cette suite sibylline de chiffres et de lettres. Le plus important. 0 pour un œuf bio, 1 pour un élevage en plein air, 2 pour un élevage au sol et 3 pour un élevage en cages. Les deux premières catégories sont à privilégier. Les deux lettres qui suivent indiquent le pays. BE pour Belgique, FR pour France, etc. Et pour savoir si un œuf est frais, il suffit de le tremper dans un bol d’eau salée. S’il flotte, direction la poubelle.

 

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