Depuis des années, ils sont présents et pourrissent vos nuits. Qui ? Les ronflements. Selon les données médicales disponibles, quelque 45% de la population sont victimes de ronflements. Sans compter les dégâts collatéraux sur le sommeil du conjoint. Un souci de santé provoqué par un rétrécissement des voies respiratoires. La vibration de l’air propulsé à plus haute vitesse sur le voile du palais provoque le ronflement.
Un vrai fléau qui touche indifféremment hommes et femmes et qui dure. A 50 ans et plus, avez-vous atteint vous aussi un degré de saturation ? Au point de faire chambre à part comme certains couples ?
Comment réduire les ronflements ?
- Adoptez la position adéquate. Les avis sont unanimes. Dormir sur le dos accentue le fait de ronfler du fait de la pression exercée sur la gorge. A éviter donc. Il est préférable, comme le souligne le docteur Safwan Badr, spécialiste américain du sommeil, de se mettre sur le côté. Une position qui atténue fortement les ronflements.
- Optez pour un repas allégé avant de vous coucher. Le surpoids augmente encore le ronflement. Par ailleurs, il est conseillé de privilégier un menu peu alcoolisé. L’alcool, outre le fait de provoquer un sommeil agité, va relâcher davantage les voies respiratoires et favoriser par la même occasion les ronflements.
- Contactez une clinique du sommeil. L’avis d’un spécialiste peut se révéler utile. Pour retrouver la qualité de sommeil indispensable à une bonne santé. Plus importante encore avec l’âge.
Les centres hospitaliers du Chirec, notamment, proposent des laboratoires du sommeil qui permettent de déterminer la cause des ronflements. Qui peuvent résulter d’une apnée du sommeil. Comme le souligne encore le docteur Badr, « le ronflement constitue un signe que quelque chose ne fonctionne pas correctement.»Une ou plusieurs nuits passées en clinique permettront de poser un diagnostic et de rencontrer des solutions pratiques pour retrouver un sommeil plus réparateur.
Lutter contre une éventuelle apnée du sommeil est primordial pour éviter des soucis cardiaques et de l’hypertension. Le recours à la chirurgie ou au laser sera parfois d’application. Une opération pratiquée en dernier recours et qui, de l’avis médical, n’est pas efficace à 100%.
Pour terminer sur une note plus drôle, comment oublier que les ronflements ont donné lieu à l’une des scènes les plus hilarantes du cinéma. Celle présente dans La Grande Vadrouille avec un Louis de Funès au meilleur de sa forme. De quoi redonner un peu de bonne humeur si vous avez mal dormi la nuit passée.