Les innovations en médecine anti-âge : l’art d’apprivoiser le temps

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La lumière se diversifie…

Autre tendance, les équipements sur la radiofréquence ou les ultrasons, utilisés par de plus en plus de professionnels de santé pour le remodelage du corps et la remise en tension du bas du visage et du cou. Cependant, ils n’ont pas détrôné les techniques plus anciennes à base de laser. Quelle que soit l’application, l’acte doit garder une dimension médicale autant qu’esthétique pour être à la fois curatif et préventif. L’utilisation d’ondes plus ciblées et plus sélectives, seules ou en combinaison, offre au dermatologue de nombreuses possibilités, souligne Françoise Guiot.

Avec des ultrasons focalisés ou des radiofréquences, dont évidemment les lasers, le teint, la structure et la texture de la peau peuvent être travaillées. Pour redonner un teint lumineux, traiter les stigmates du vieillissement dermique et épidermique, les lasers ou les systèmes de radiofréquence avec micro-aiguilles peuvent aussi faciliter le passage de principes actifs antirides.

De même la photothérapie dynamique, qui traite aujourd’hui certains cancers de la peau, peut être proposée comme procédé photo-rajeunissant, en déposant simplement sur la peau certains produits qui seront photo-activés par les Led’s ou la lumière du jour. « Grâce aux nombreuses technologies, nous pouvons apporter des solutions adaptées au plus près des besoins de chacun, explique encore Françoise Guiot, mais la diversité et la sophistication des appareils fractionnés ablatifs aux caractéristiques techniques particulières imposent une parfaite connaissance et une maîtrise du dermatologue dans ce domaine.

Le patient doit être informé des résultats attendus et des effets secondaires potentiels de la technique afin d’éviter toute déception » insiste le Docteur Guiot.

To peel or not to peel ?

Malgré le développement exponentiel de la technologie laser et des lasers, les peelings se sont diversifiés et perfectionnés, ils s’associent à d’autres méthodes dans la prise en charge globale du vieillissement cutané, qui est leur principale indication. Ils peuvent être proposés aussi pour leur effet « coup d’éclat », dans certaines formes d’acné, pour corriger certaines cicatrices ou troubles pigmentaires.

Slow and Sustainable Beauty

Avec de tels progrès, la demande esthétique est en constante évolution. D’après le rapport annuel de la Société internationale de chirurgie esthétique (ISAPS), 770 actes et interventions esthétiques sont effectuées chaque jour en Belgique. Si l’on tient compte du nombre d’habitants, notre pays se place en troisième position dans ce classement où figurent 24 pays membres de l’ISAPS.

La tendance actuelle s’inscrit dans une démarche que l’on peut qualifier de « Slow and Sustainable Beauty ». En trois adjectifs, cette démarche se veut respectueuse, consciente et naturelle. Cela signifie d’abord que les patients aspirent à ce que leur intégrité corporelle, autant qu’émotionnelle, soit préservée ; ensuite, qu’ils doivent être informés de façon optimale sur les processus et produits qui leur sont appliqués ; enfin, que ces derniers doivent être le moins invasifs possibles.

L’avenir de la médecine esthétique est immense et comme de nouvelles technologies s’annoncent, elles nous permettront d’ici peu d’encore mieux gommer les stigmates du temps et certaines disgrâces physiques par des techniques moins invasives.

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