La périménopause en douceur !

La ménopause est si redoutée qu’elle ferait presque oublier la périménopause. Elle aussi est synonyme de grands chamboulements hormonaux et dure en moyenne entre 3 et 5 ans. Le ralentissement progressif de l’activité ovarienne entraîne une diminution des sécrétions de progestérone et une production anarchique des sécrétions d’œstrogène. Résultat : les cycles deviennent irréguliers, le syndrome prémenstruel (irritabilité, fatigue, seins douloureux, gonflement du visage et des jambes) s’accentue, les pertes vaginales aussi. Avant de cesser pour de bon, les règles deviennent douloureuses et abondantes, comme elles ont pu l’être à la puberté, tandis que les premières bouffées de chaleur font leur apparition ! Des petits ajustements permettent le plus souvent d’affronter tous ces désagréments. Toutefois, quand les symptômes de la périménopause prennent trop de place, n’hésitez pas à en parler à votre gynécologue. Des solutions hormonales existent.

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Bougez avec les copines

Plus que jamais, il est recommandé d’augmenter son activité physique au moment de la périménopause : elle va avoir un effet bénéfique sur toutes ses manifestations. Bouger va permettre de brûler davantage de calories et ainsi compenser le ralentissement du métabolisme qui se solde souvent par la prise de quelques kilos. C’est aussi un bon moyen de prévenir les risques cardiovasculaires et de limiter la perte de densité osseuse et musculaire qui ne va cesser d’augmenter au fil des années. Plus étonnant, il a été démontré que faire du sport quand on avait ses règles les rendait moins douloureuses : en augmentant le flux sanguin dans la région du bas-ventre, le mouvement permet de mieux oxygéner les muscles utérins et ainsi d’atténuer leurs contractions.

Enfin, le sport reste le meilleur des remèdes au stress et à l’anxiété qui ont eux aussi tendance à s’accentuer. Natation, vélo, running, yoga, Pilates, mais aussi, pourquoi pas, danse, boxe, tir à l’arc ou équitation… L’essentiel est de bouger au moins trois fois 45 minutes par semaine et surtout d’y prendre du plaisir. Le secret pour ne pas abandonner au bout de deux mois ? Y aller avec les copines. Vous vous stimulerez mutuellement les jours où la motivation n’est pas au rendez-vous. Et dans les vestiaires, vous trouverez des oreilles compréhensives pour parler de cette période un peu compliquée.

Faites confiance à l’alchémille

L’alchémille fait partie des plantes dites « hormone-like » : elle soulage efficacement les symptômes du syndrome prémenstruel sans engendrer les effets secondaires des traitements hormonaux classiques. Ses propriétés progestatives permettent également de réguler les cycles menstruels et de rendre les règles moins longues, moins abondantes et moins douloureuses. L’alchémille contribue même à réduire les pertes vaginales. Elle est donc particulièrement intéressante pour gérer les fluctuations hormonales de la périménopause. Pour profiter de ses bienfaits, consommez-la sous forme de tisane (une cuillère à café d’alchémille par bol d’eau chaude, trois fois par jour) ou de teinture-mère (entre 20 et 50 gouttes par jour diluées dans un verre d’eau). Des cures à faire chaque mois, durant les 10 jours précédant les règles.

Arrêtez de fumer

Non seulement la cigarette augmente les risques cardiovasculaires, qui ont déjà tendance à s’amplifier à l’approche de la ménopause. Mais elle n’a pas son pareil pour accentuer la sécheresse cutanée et accélérer l’apparition des rides. C’est le moment ou jamais d’essayer d’arrêter, non ?

Un complément alimentaire qui a fait ses preuves 

Une étude publiée dans la revue Genesis a permis de conclure à l’efficacité et à la tolérance d’un complément alimentaire à base d’extrait cytoplasmique de pollens dont les substances potentiellement allergisantes ont été éliminées. Après trois mois d’utilisation, 9 femmes sur 10 ayant participé à l’évaluation ont noté une amélioration significative de leurs symptômes, avec notamment une diminution des bouffées de chaleur. Autre intérêt de ce type de produit naturel : l’absence de phyto-estrogènes dans sa composition et son mécanisme d’action non hormonal lui permettent d’être proposé à toutes en toute sécurité.


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