Comment se créer un livre de souvenirs ?

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Une application : le jack

« Je pense que l’instantanéité dans laquelle on vit aujourd’hui a fait oublier le plaisir de l’attente » remarque Jack Abraham qui a eu l’idée de créer une messagerie pour compenser ce manque. Il suffit de prendre une photo ou un film de votre bibliothèque existante soit d’innover en fonction de l’instant et ensuite d’imaginer un texte – ou pas – et puis de l’envoyer.

La personne reçoit spontanément le message, mais n’y a accès qu’à un moment précis que vous choisissez, un peu comme un cadeau qu’on mettrait sous le sapin le 15, à ouvrir seulement le 25 ». Et parce que dans l’application, il y a un historique, elle peut les voir et les revoir autant de fois qu’elle le désire. « Ils auront ce que j’avais rêvé d’avoir », explique Jack qui a perdu ses parents à l’âge de 3 ans. Sa fille, à 17 ans, s’est fait un jack avec sa meilleure amie pour dans 10 ans ! En ligne depuis septembre 2015, ce projet entièrement belge emploie 8 personnes et, pour ses 4 premiers mois, a déjà vu 60.000 messages échangés.

L’application est en train de générer différentes opportunités, dont deux nouveautés qui sortiront cette année. Téléchargez l’application Jack sur l’App Store ou Google Play.

Un magazine de souvenirs

Ferez-vous vous aussi partie des Private Lifestories édités par Limited Edition ? Michel Malschaert a choisi la version magazine, très vivante et expressive avec ses nombreuses photos pour capter les meilleurs instants d’une vie à 200 à l’heure « parce qu’à un moment donné on se dit, mais qu’est-ce que j’ai fais de ma vie, même si je savais que j’avais choisi le contraire de l’ennui » dit-il. Pour lui, la réponse se trouvait là, dans ces photos éparses collectées dans les différents bureaux et valises qu’il a trimballées dans sa vie. Un magazine qu’il a voulu avant tout pour ses amis, ses proches et surtout sa famille puisque ses enfants ont vécu loin de lui.

livre de souvenirs 3

« Ca ravive les souvenirs, mais ce n’est pas une psychanalyse personnelle. Je n’ai pas voulu m’étendre sur tout ce que j’ai vécu. Le magazine était pour moi l’outil de communication le plus intéressant dans le sens où il permettait de mettre bout à bout toutes ces histoires, d’illustrer des endroits, de recréer l’ambiance de moments forts ou de mettre des visages sur des noms. La sortie des « 1001 tribulations d’un ketje de Bruxelles » m’a aussi permis de renouer avec des gens que je n’avais plus vu depuis 20 ans et leur a permis de mieux me connaître ».

Le prix du magazine dépend de la complexité du travail et du nombre de pages et d’exemplaires.

Un témoignage

Muriel de Terschueren, qui a une formation de journaliste, a proposé à son père de réaliser une série d’interviews sur sa vie. Mais il a choisi de dicter ce qu’il avait à dire. « Je croyais que j’allais tout savoir sur mon père, dit-elle, mais finalement, il a plus parlé de son enfance, de son père, de son grand-père et de son arrière-grand-père.
Il souhaitait rendre hommage à toute une série de personnes qui étaient importantes dans la famille et que nous connaissions peu ». Nous avons sorti un livre de 90 pages en demi A4, format paysage où défilent les vacances à la côte d’un père et de ses amis épris de char à voile et de kayak ou de chasse comme elle était pratiquée à l’époque et, en parallèle, l’épopée d’un grand père parti en 1930, en Packard, de Belgique au Congo en passant par l’Egypte.
« Je me suis retrouvée propulsée dans un arbre généalogique dont j’ignorais tout. En remontant les générations, j’ai réalisé que mes parents étaient une porte ouverte sur le passé comme sur le futur. A nous les enfants, de raconter un jour toute notre histoire avec mon père ».

Nos bonnes adresses !

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