mauvais souvenirs

Comment se libérer de nos mauvais souvenirs ?

En cette période anxiogène, certains voient ressurgir des souvenirs douloureux, liés à un deuil, un départ, un divorce, une perte d’emploi… Que faire pour en atténuer les effets ? Explications.

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Une vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Souvent composée d’événements négatifs survenus dans le cadre familial ou professionnel. Et dont les souvenirs subsistent durablement. Au point de nous empêcher de profiter pleinement du présent, voire d’envisager l’avenir. Il existe heureusement des méthodes pour les évacuer, ou du moins de les replonger au plus profond de la mémoire.

Noyer les mauvais souvenirs, pas l’effacer

Ce mauvais souvenir que l’on rumine sans cesse et que l’on essaie d’effacer de sa mémoire, comment l’affronter ? Pour le département de psychologie de l’université de l’Illinois, la meilleure méthode à suivre consiste à éviter de se focaliser sur lui mais de laisser le cerveau vagabonder autour de son contexte pour en dégager des points positifs. Imaginons un mauvais souvenir survenu durant les études. La bonne méthode pour l’atténuer ou l’effacer consiste à focaliser la pensée sur un aspect positif du contexte. Comme la présence d’amis. De quoi réduire l’impact émotionnel du souvenir que l’on rumine. Une forme de reset qui se fera naturellement. Et d’une durée différente d’un individu à l’autre. Mais qui évitera les risques de dépression.

Une étude universitaire pour le moins intéressante, à découvrir sur le site https://academic.oup.com/scan/article/10/2/219/1652527?login=true

Miser sur l’aide d’un psychothérapeute

Ce mauvais souvenir qui hante le quotidien, perturbe le sommeil ou les relations avec autrui doit parfois conduire l’individu concerné à consulter. Beaucoup de personnes ont une capacité de résilience affirmée face au passé, d’autres non. « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » disait Nietzsche. Pas toujours hélas. L’aide d’un psychothérapeute peut constituer une solution. Il mettra souvent en place un programme de thérapie cognitivo-comportementale (ou TCC) pour tenter de modifier le comportement négatif présent et de raccrocher le patient à une phase d’épanouissement productive. Une thérapie souvent utilisée dans les cas de stress post-traumatique, après un attentat notamment.

L’écriture comme sortie de crise

Pour stopper le cycle infernal formé par le mauvais souvenir et le réflexe de le ruminer en permanence, l’écriture est souvent mise en avant. Comme thérapie simple mais efficace. L’un des procédés utilisé en psychologie positive, et « inventé » par Elisha Goldstein, un psychologue clinicien spécialisé dans la pleine conscience. On lui doit notamment le guide devenu un best-seller :  Apprendre à méditer  (éd. Les Arènes). Selon sa méthode, pour éviter les méfaits (notamment sur les risques avérés de démence) de ruminer un souvenir négatif, il est conseillé de coucher le mauvais souvenir sur papier. De transcrire les émotions et symptômes produits. Et, enfin, de résumer toutes les conséquences déclenchées sur votre quotidien. Comme des insomnies, une anorexie voire de la boulimie. L’objectif de cette thérapie est de cibler le comportement adapté pour évacuer toute émotion négative. Cela peut se faire seul ou avec un proche, un psy.


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