pourquoi fait-on des cauchemars

Pourquoi fait-on des cauchemars ?

Un réveil en sueur, des souvenirs de mauvais rêves qui subsistent une partie de la journée. Les conséquences habituelles d’un cauchemar. Et si l’on voyait le bon côté des choses ? Avec l’explication et l’utilité de ces cauchemars qui nous bouleversent par leur réalisme.

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Le confinement, une ambiance anxiogène permanente, des soucis familiaux ou professionnels… Nombreuses sont les causes qui peuvent expliquer le déclenchement de ces cauchemars qui hantent nos nuits, plus régulièrement encore en cette période difficile. Des cauchemars qui ont une certaine utilité pour notre santé mentale. Et auxquels nulle classe d’âge n’y échappe. Femmes et hommes confondus.

Qu’est-ce qu’un cauchemar ?

Sans verser dans l’explication scientifique au vocabulaire abscons, le cauchemar peut se définir comme une réaction du cerveau qui transforme en scénarios nos peurs les plus intimes face à la réalité. Un cauchemar survient généralement lors du sommeil paradoxal (léger), ce qui explique pourquoi on s’en souvient. Enfin, et toutes les études se révèlent unanimes pour l’affirmer, il faut se convaincre que les cauchemars sont un phénomène normal, qui ne donnera pas lieu à sa concrétisation.

Pourquoi fait-on des cauchemars ? 

Même si le réveil peut laisser un goût amer après une nuit littéralement cauchemardesque, il faut y voir le bon fonctionnement du cerveau. Avec la création d’un mécanisme de défense bien huilé. L’hippocampe génère durant le sommeil un scénario articulé autour de nos phobies, nos peurs ou nos angoisses diurnes pour les désamorcer, avec, bien souvent, des éléments absurdes destinés à briser la peur. Un mécanisme protecteur pour le bon fonctionnement du cerveau qui s’effectue par un tri des émotions.

Un rôle de défense encore mystérieux

Un mécanisme mental qui n’a pas dit son dernier mot. La science ne peut pas encore tout expliquer quant aux cauchemars. Il reste des zones d’ombre. Comme la cause de la fréquence plus étendue des cauchemars chez certaines personnes, dénuées de phobies ou de troubles. Des études qui n’expliquent pas non plus pourquoi le cauchemar ne suffit pas toujours à briser la mémoire de peur chez certains individus.

Comment éviter les cauchemars ?

Certaines habitudes peuvent éviter les crises. Le soir, il vaut mieux éviter tout spectacle violent en télévision et la prise d’alcool, dont on connaît le rôle délétère sur la qualité du sommeil. Avant d’aller dormir, privilégier une activité apaisante, avoir des conversations positives en famille, cesser de penser au travail, aux soucis du quotidien… ne peuvent qu’éloigner le spectre du cauchemar.

Que faire face au cauchemar et quand consulter ?

Après un cauchemar, la meilleure solution est d’en parler. Pour le désamorcer, pour en rire. Mais pour certains, sensibles à la dépression ou déjà fragilisés par un choc émotionnel vécu par le passé (ou PTTS , stress posttraumatique) les cauchemars deviennent récurrents. Au point de constituer un véritable trouble du sommeil. Dans ce cas, consulter un psy ou un thérapeute constitue une option à privilégier pour chercher la cause profonde de ces cauchemars. Parfois liée à la prise de médicaments, comme des antidépresseurs.


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