dripstick

Le Dripstick, l’éponge after-sex devenue un phénomène

Dans la série des mots abscons passés dans le vocabulaire, ajoutons désormais le Dripstick. Un gadget intime devenu le fidèle compagnon des femmes sexuellement actives. De quoi s’agit-il ? Comment expliquer ce succès ? 

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La sexualité, pour satisfaisante qu’elle soit, peut parfois s’accompagner de quelques désagréments. Notamment en cas de pénétration vaginale sans préservatif, et l’écoulement du sperme qui en résulte. Parmi les accessoires intimes que l’on peut acquérir sur la Toile, l’un d’entre eux fait fureur. Célébré sur TikTok et adopté par de plus en plus de femmes, de tous les âges : le Dripstick. De quoi s’agit-il ? Comment l’employer ? Voyons ce qu’il en est.

Qu’est-ce que le Dripstick ?

Blanc, de forme et de taille similaires à une sucette, le Dripstick (littéralement bâton anti-gouttes en français) se présente comme un petit tampon en mousse absorbante planté sur un petit bâton. Une invention imaginée en 2019 par l’Américaine Frances Tang, directrice de la start-up Awkward Essentials, et devenue un véritable succès auprès du public féminin. Pour preuve, les millions de vues de la présentation du produit sur les réseaux sociaux. Le Dripstick ne constitue pas un moyen contraceptif ni une protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Il s’agit plutôt d’un gadget absorbant, plus discret qu’un protège-slip, loin d’être agréable à porter. Un accessoire à usage unique et réalisé avec des matériaux stériles. Il est conseillé d’en faire usage avec des mains préalablement lavées. Quant au coût de cet accessoire, la marque annonce un tarif de 21 euros (ou 25 dollars) pour 20 pièces.

Une réponse à certaines craintes

Le Dripstick répond assurément à un besoin généré par la loi de la pesanteur. En l’occurrence, celui d’éponger le sperme éjaculé lors d’un rapport sexuel et qui va redescendre. Lentement et parfois longtemps. Force est de constater qu’il n’est nullement agréable pour une femme de sentir le fluide s’écouler le long de ses cuisses après un rapport ou d’avoir son slip souillé. L’after-sex, dont la nécessité du lavage intime, est souvent un frein à la libido féminine. Le Dripstick peut y remédier, tout comme, il est vrai, d’autres solutions déjà présentes.

Un accessoire dont l’utilité ne se résume pas aux rapports sexuels. Il peut servir également à éponger le lubrifiant (souvent) abondamment appliqué lors d’examens médicaux ou gynécologiques, comme une rééducation périnéale.

Comment l’utiliser au mieux ?

Plus facile à manier qu’un tampon grâce à son petit manche, le Dripstick s’introduit en douceur dans le vagin. Vous le tournez ensuite, délicatement, durant quelques secondes. Le temps d’absorber les quelque 3,7 ml de sperme éjaculé (moyenne calculée par l’OMS). Une solution rapide et rassurante quant à l’hygiène et la discrétion. Surtout si vous devez reprendre une activité ou un transport en commun aussitôt après un rapport. « Depuis sa découverte sur Facebook, je l’utilise fréquemment, pour sa grande simplicité. J’en ai toujours un dans mon sac. Indolore lors de son introduction, il me permet de ne pas craindre d’éventuelles fuites » précise Audrey.


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