vaginisme

Mieux comprendre le vaginisme, pour une vie intime satisfaisante

Pour certaines femmes, la ménopause s’accompagne de maux bien désagréables. Souvent liés au domaine de l’intime. Comme le vaginisme, synonyme de douleurs lors de rapports sexuels. Un souci féminin loin d’être une fatalité. Des solutions existent. 

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Peu connu et souvent occulté par les femmes qui en souffrent, le vaginisme mérite pourtant d’être traité. Pour retrouver une qualité de vie optimale, même si ce trouble féminin n’empêche pas une vie sexuelle épanouie. Du moins si l’on accepte de faire l’impasse sur la pénétration avec le partenaire. Mais de quoi s’agit-il ? Et comment éviter de devoir subir ces spasmes impossibles à maîtriser ?

Qu’est-ce que le vaginisme ?

Sans entrer dans le vocabulaire médical abscons, définissons le vaginisme comme un trouble sexuel féminin lié à une contraction excessive et involontaire du périnée. Avec comme conséquence un vagin trop serré. La douleur, symptôme principal, n’est ressentie que lors d’une tentative de pénétration. Ce dysfonctionnement toucherait environ 1% de la gent féminine. Qualifié de primaire quand il concerne une fille (ou une femme) qui n’a jamais eu de relation intime et de secondaire quand les rapports se font douloureux. Il est question aussi de vaginisme global ou de situationnel (lié à certains partenaires notamment).

La ménopause, souvent liée au vaginisme

Dès la fin de la quarantaine, début de la cinquantaine, certaines femmes éprouvent de fortes douleurs à chaque rapport sexuel. En cause, certains bouleversements hormonaux qui perturbent la lubrification vaginale. Les muqueuses vaginales peuvent s’atrophier et, donc, provoquer de fortes douleurs lors de la pénétration. Voire, dans les cas les plus graves, une impossibilité totale d’avoir des rapports complets.

Des causes variées

Outre le dérèglement hormonal déjà évoqué, plusieurs éléments peuvent expliquer le déclenchement du vaginisme. Comme le stress, une cause psychosomatique souvent avancée. L’angoisse d’avoir mal a un effet déclencheur certain. Une peur liée à une mauvaise expérience par le passé. Des infections urinaires répétitives peuvent aussi expliquer ces douleurs intimes.

Quels remèdes adopter ?

Premier réflexe à adopter : consulter. Seul un spécialiste pourra choisir le traitement adapté et efficace. Pour éviter le repli sur soi et la peur d’en parler. Un professionnel, sexologue ou gynécologue, agira tant sur le plan « mécanique » que psychologique. Un volet psy bien présent dans cette pathologie qui, heureusement, se traite rapidement et avec un taux de réussite important. Le traitement passe bien souvent par des exercices de dilatation du vagin et de rééducation du périnée. Pour ce dernier, il est souvent conseillé l’usage de l’œuf de yoni, destiné à le tonifier.

Le volet psychologique se traite quant à lui par des mouvements de respiration et surtout l’écoute de la patiente. Pour déceler l’élément déterminant de ce blocage. Et le neutraliser. Pour retrouver une qualité de vie optimale.


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