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Voyage au Sri Lanka, la larme de l’Inde

Il déroule ses paysages en dégradé de verts sur des reliefs cabossés : plantations de thé, rizières, forêts tropicales… Un pays où les mondes se confondent et la cohabitation avec les autres religions, dans les villages, paraît harmonieuse, alors que dans une même rue peuvent s’aligner temple bouddhiste ou hindouiste, mosquée et église. Une île où les sens sont en éveil, bousculés, titillés, exacerbés, dans un kaléidoscope de décors aux 1.001 effluves et nuances. De temples majestueux en scènes de rue animées, de saris chatoyants en danses traditionnelles, la culture sri lankaise nous imprègne, nous surprend, nous intrigue.

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Il semble que les dieux se soient penchés sur cette perle de l’océan Indien où abondent les richesses naturelles : plages paradisiaques, montagnes, cascades, forêts où vivent encore des éléphants sauvages, une faune qu’on ne trouve nulle part ailleurs, des oiseaux, des épices…

Pays fertile où la végétation jaillit, le Sri Lanka semble sous perfusion de chlorophylle. Dans le nord, des savanes. Dans le sud des plantations de thé. Et partout la forêt, ses aires protégées couvrant le quart du pays. La plupart des circuits nous entraînent dans le centre historique et culturel du Sri Lanka, triangle fabuleux, témoin de 25 siècles d’une civilisation particulièrement riche… On change de monde et d’époque pour se glisser dans l’ère royale, on découvre des lieux sacrés marqués par les voyages de Bouddha, des grottes légendaires sculptées dans les rochers, on côtoie des bonzes vivant en harmonie entre croyances et traditions, on visite des hauts lieux de pèlerinage et des sanctuaires abritant des reliques, on assiste à des processions où les éléphants sont parés de lumière. 

Pour mener à bien ce voyage, on opte pour la chaîne Jetwing Hotels avec ses adresses d’hôtels dans toute l’île.
Cette dernière nous invite à vivre, aux travers de ses multiples adresses, une parenthèse de beauté tropicale, entre flamboyant passé colonial et univers nature, entre lagons, temples anciens et jungle verdoyante.

Dès que l’on a posé le premier pied dans l’un des hôtels de la chaîne, l’accueil chaleureux du personnel selon la coutume traditionnelle « Ayubowan », les mains jointes en prière et un large sourire, invite à la générosité et au partage : un accueil d’une grande gentillesse qui suit le voyageur à chaque étape de son voyage chez Jetwing.

Il y a dix ans, le terme écotourisme évoquait un séjour inconfortable. Désormais, la chaîne Jetwing Hotels ancre son développement dans une logique éco-responsable. La plupart des hôtels de la chaîne utilisent des énergies renouvelables, favorisent le développement durable, limitent au maximum la production de déchets et veillent à une consommation faible des différentes ressources. Jetwing Hotels a aussi mis sur pied des projets à caractère social dans les villages avoisinants ses différentes adresses (bibliothèques, écoles, formations…).

Sans oublier sa prise de conscience quant à la préservation de la faune et de la flore.

Vous verrez qu’il est souvent possible de séjourner dans le luxe, tout en prenant soin de l’environnement !

On vous en donne les meilleures adresses.

Ella, un petit coin de paradis au centre de l’île au Sri Lanka. Les montagnes offrent certains des plus beaux panoramas du pays. Les plantations de thé y sont incontournables. La région compte les sommets les plus hauts du pays, dont le très convoité Adam’s Peak. C’est un incontournable d’Ella, comme le Nine Arches Bridge, le pont aux neuf arches qui se situe à 30 minutes à pied du village d’Ella. On en profitera pour aller à la découverte du parc national d’Uda Walawe qui est probablement l’un des parcs naturels de type savane les plus impressionnants du pays, et oui, il y a comme un petit air d’Afrique au Sri Lanka ! De grandes plaines, des plans d’eau et parfois une végétation très sèche et dépeuplée d’arbres.

Ce parc abrite environ 500 éléphants. On y admire aussi les cerfs axis, les sambars, les buffles d’eau, la mangouste, les bandicoots, les macaques à toque, des crocodiles, des sangliers, des léopards ainsi qu’une variété incroyable de serpents. On l’apprécie, comme alternative un peu plus paisible au célèbre parc de Yala. 

On loge où ?

Jetwing Kaduruketha Hotel ***** à Wellawaya est un resort à 21 km du village d’Ella qui conjugue à la fois ambition, luxe et respect de l’environnement. Un enchevêtrement de 25 petites villas à l’ombre d’une nature d’un vert magistral. Un hôtel qui offre aux hôtes l’opportunité d’une expérience interprétative et interactive propice à une communion spirituelle entre nature et culture.

Dans les chambres se dévoile la volupté du confort sri lankais : moustiquaires vaporeuses dressées comme des tentures protectrices, draps blancs et de couleurs pour une parure lumineuse en toute simplicité… L’architecture intérieure reprend la structure typique des maisons traditionnelles locales. On apprécie ce véritable havre de paix à la hauteur de la beauté du paysage avec son dégradé de verts sur des reliefs cabossés : plantations de thé, rizières, forêt tropicale.

On part tôt le matin avec le guide naturaliste – expert de la nature – à la rencontre d’une faune et d’une flore foisonnantes. Les animaux semblent ici avoir le dernier mot. Il faut apprendre à repérer les petites et grosses bêtes pour les tenir à l’écart et les observer. Des vélos sont mis à disposition, permettant de découvrir de très beaux paysages de champs, fermes, collines, rivières et rizières.

Le restaurant principal sert une cuisine sri lankaise moderne, séduisante, colorée et débordante de saveurs fraîches venant du potager sur place, ce qui favorise le concept « du champ à l’assiette ». Pour une expérience unique, on vous propose plusieurs types de repas afin de passer des moments exclusifs dans différents endroits de l’hôtel, dîner ou déjeuner au bord de la piscine, dans le jardin ou au bord de la rivière.

Le spa est fondé sur une pratique très assurée des massages ayurvédiques.

Il n’y a rien d’intimidant ici, mais une légèreté, une disponibilité qui rendent la vie heureuse. Au cœur de cet hôtel, la quiétude règne pour un séjour divin.

Ici, Le temps suspend réellement son vol et berce les rêves des voyageurs privilégiés.  

NUWARA ELIYA, en plein cœur des montagnes de la province du Centre. La ville la plus haute du pays, située à 1.900 mètres d’altitude, est noyée dans un brouillard persistant et froid.

Dans cette partie de l’île, le paysage devient plus accidenté, des collines abruptes couvertes de végétation dense aux multiples nuances de vert surgissent de la plaine. Nuwara Eliya est la Little England des hautes terres du Sri Lanka.

Pendant la période coloniale, les Britanniques montaient dans ce bourg d’altitude (hill station) pour échapper aux chaleurs étouffantes. Ils y trouvaient, comme en apesanteur, à l’ombre du Pidurutalagala, une Grande-Bretagne plus vraie que nature, avec tous les accessoires indispensables : église anglicane, post office, pub, club, parc botanique, golf… Lesquels enchantent encore aujourd’hui.

La culture du thé s’est développée au Sri Lanka en 1857, sous l’impulsion des colons anglais et de Sir Thomas Lipton qui étaient confrontés à la disparition des plantations de café, dévastées par une maladie. Dès 1870, la culture du thé apporte la prospérité au pays. Aujourd’hui, le Sri Lanka est devenu le quatrième producteur mondial de thé et il ne cesse d’exporter ses fameux thés de Ceylan (noir, vert et blanc).

La cueillette du thé est une tâche harassante, assurée exclusivement par les femmes ; elles sont originaires de la communauté des Tamouls. Chargées d’un lourd sac sur le dos, les cueilleuses récoltent chaque feuille de thé à la main.

 

A ne pas manquer

La visite de la plantation de théiers Pedro

A courte distance de Nuwara Eliya, la tea factory Pedro, fondée au XIXe siècle, reçoit les voyageurs.

Le personnel du domaine conduit les visiteurs dans les jardins, explique la récolte des feuilles, leur traitement, leur conditionnement et, en bout de course, leur infusion. On vient le matin, pour voir tourner les machines de l’exploitation, dont le travail est en partie mécanisé ; en partie seulement, car beaucoup de choses se font toujours à la main.

« Il n’existe, sur le domaine, qu’une seule espèce de théier, à partir duquel nous produisons plus d’une dizaine de sortes de thés. Tout dépend de la qualité des feuilles et des types de traitements qu’elles subissent : temps de fermentation et mode de séchage donnent du thé noir, vert, ou encore de l’orange pekoe. Mais les plus recherchées par certains amateurs restent les silver tips, ou thé blanc. Ce sont les plus petites et les plus jeunes feuilles terminales du théier, qui sont récoltées sur les plants les plus hauts, souvent situés au-dessus de 2.000 mètres d’altitude. »


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