Terrasses et jardins fleuris : viviers pour les abeilles
Privilégiez les matières naturelles comme le bois qui est le meilleur allié des plantes et déclinez-le du sol au brise-vent et aux tonnelles qui serviront de support aux plantes grimpantes. Laissez vous envahir intelligemment par la végétation en veillant à ce qu’il y ait des fleurs pour toutes les saisons. Des jonquilles plantées en automne aux pois de senteur, capucines, clématites ou chèvrefeuilles tout en n’oubliant pas de mettre des tessons de terre cuite dans le fond des vasques et jardinières qui seront percées pour laisser l’eau s’écouler. Ne vous privez pas des plantes mellifères. Le pollen est l’unique source de protéines des abeilles. Elles en ont besoin en grande quantité. Une abeille sauvage butine jusqu’à 5.000 fleurs par jour, une domestique 2.000 à 3.000 et le bourdon 4.500. Le fauchage tardif est un outil simple et efficace pour préserver la biodiversité. Les haies d’espèces indigènes (aubépine, prunelier, robinier, charme, noisetier, houx, cornouiller, ronce, viorne) en sont un autre. Elles raffolent des roses rustiques et des feuilles de lilas dont elles tapissent leurs nids ainsi que des espèces sauvages comme la cardamine des prés, le pissenlit, les pâquerettes, myosotis des champs, pimprenelles, trèfles blancs, marjolaine, romarin, thym, aneth, pourpier, bourrache, lupin, tabac d’ornement, giroflées…
Comment les accueillir ?
Elles ont besoin de cavités pour construire leurs nids. Les haies, vieilles pierres, écorces d’arbres, les talus ensoleillés, les ronces ou un tas de branches mortes font l’affaire, mais vous pouvez aussi leur fabriquer un hôtel à insectes avec des planchettes de bois, des cartons alvéolés, de la paille, un tronc avec galeries, des briques creuses entassées, le tout installé au sud, dos aux vents dominants, et surélevé pour éviter l’humidité.
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