soigner un torticolis

Comment soigner un torticolis ?

Pathologie généralement bénigne, le torticolis n’en demeure pas moins douloureux et handicapant pour qui en est victime. Des contractions musculaires qu’il est heureusement possible de gérer en automédication. Quelques conseils bienvenus.

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Soigner un torticolis : mode d’emploi

Dès votre réveil, une douleur dans le cou, à l’intensité variable, vous annonce la couleur : un torticolis (du latin tortum collum, cou tordu) vous accompagnera durant au moins la journée. Une (forte) douleur musculaire qui concerne le cou (et plus spécialement le muscle sterno-cléido-mastoïdien), le haut du dos et bloque vos mouvements de la tête. Petite particularité du torticolis, aucun signe avant-coureur ne vous prévient de son déclenchement.

Les causes du torticolis

Le corps médical s’accorde à dire que ces douleurs cervicales, ou torticolis aigu, surviennent souvent après une mauvaise position prise durant votre sommeil. Dormir sur le ventre serait ainsi fortement déconseillé. Des oreillers trop épais, qui vous mettent la tête en porte-à-faux, peuvent être également responsables de crises. Parmi les autres causes possibles figurent les moments de stress ou de dépression, un faux mouvement, des courants d’air, le conditionnement d’air mal réglé ou une mauvaise assise prise lors du travail de bureau. Gardez en tête de placer l’écran de votre ordinateur bien en face des yeux.

Comment calmer la douleur ?

Plusieurs solutions existent si vous n’avez pas la patience d’attendre la disparition spontanée du torticolis :

  • La prise de paracétamol. Uniquement en cas de douleur trop forte.
  • Des massages légers de la zone concernée. Accompagnés de compresses chaudes. Misez sur une bouillotte, un sachet de noyaux de cerises réchauffé au micro-ondes ou un baume chauffant. Effet apaisant garanti.
  • Quelques séances de chiropractie ou d’acupuncture seront utiles en cas de douleurs chroniques.
  • L’application de quelques gouttes d’huile essentielle diluée. De romarin ou de lavande notamment.
  • La prise d’un décontractant naturel, appelé aussi myorelaxant. Parmi les plantes à privilégier figurent la valériane, la lavande, la camomille ou le romarin.
  • Prendre du repos en gardant la tête immobile reste la solution à privilégier. Avec la pose temporaire d’une minerve pour maintenir le cou bien droit.

Un torticolis à surveiller

Un torticolis qui peut devenir chronique. Ce problème se rencontre fréquemment parmi les femmes ménopausées ou proches de l’être. Pourquoi ? La réponse est encore recherchée par les différentes études consacrées au torticolis, problème toujours entouré de zones d’ombre. Ce dont on est certain, c’est que le torticolis chronique peut donner lieu à de l’arthrose cervicale.

Un torticolis doit inquiéter quand il dure plus d’une semaine. Et plus encore quand il s’accompagne de certains éléments aggravants. Dont de la fièvre, une certaine confusion, des maux de tête intenses, des envies de vomir ou une forte sensibilisation à la lumière. Autant de symptômes à déclarer d’urgence à un médecin, et qui peuvent indiquer une possible méningite.


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