Nos conseils santé pour partir en vacances sereinement

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Les yeux braqués sur les tiques

Les tiques sont répandues dans tout l’hémisphère nord.

En Belgique, le risque de piqûre de tique est bien réel d’avril à septembre. Dans le cas d’une piqûre de tique, enlevez la tique avec une pince à tiques (vendue en pharmacie). Il ne faut surtout pas endormir la tique avec de l’éther, il y a un risque réel de contamination. Si vous n’arrivez pas à retirer complètement la tique, consultez rapidement un médecin. Si un anneau rouge apparaît et s’étend dans les jours ou les semaines qui suivent la piqûre, consultez ! La maladie de Lyme est une maladie transmise par la morsure de tique. Diagnostiquée rapidement, 2 à 3 semaines d’antibiotiques suffisent généralement à guérir cette infection. Mais, si elle est détectée tardivement, non seulement le traitement est plus long, mais des complications neurologiques, cardiaques et/ou articulaires peuvent apparaître et laisser des séquelles. En moyenne, en Belgique, 14 % des tiques sont infectées par la bactérie pouvant causer la maladie de Lyme mais seulement 1 à 3 % des morsures provoquent la maladie.

Une deuxième maladie pouvant être transmise par les tiques est la méningo-encéphalite à tiques. Cette infection est surtout présente en Europe centrale et en Europe de l’Est. Il existe un vaccin offrant une protection contre cette méningo-encéphalite, mais attention ce vaccin ne prévient pas les piqûres. Ainsi en Autriche, par exemple, toute la population est vaccinée. Il est vivement conseillé aux touristes qui se rendent dans les régions à risque.

Partir l’esprit tranquille

Avant de voyager, il est utile de consulter un centre de conseils aux voyageurs, de se faire vacciner, de respecter la prévention prescrite contre les moustiques et de ne pas oublier l’importance d’une bonne hygiène alimentaire et d’une stricte hygiène des mains, car les petits moyens demeurent aussi efficaces. La fièvre, la diarrhée, les douleurs abdominales, les affections cutanées ou les démangeaisons qui se manifestent jusqu’à trois mois après votre retour de l’étranger peuvent avoir un lien avec le voyage. Face à de telles plaintes, prenez rendez-vous le plus rapidement possible dans une Travel Clinic. Si vous avez pris un risque sexuel, même si vous ne manifestez aucun symptôme consultez un médecin !

Le saviez-vous ?

Dans de très nombreux pays, l’eau est le principal ennemi du voyageur. 80 % des maladies contractées en voyage dans un pays à risque sont dues à une eau contaminée. Une tourista est très souvent bénigne mais une diarrhée contractée en zone tropicale peut aussi dissimuler amibes, bactéries, virus qui peuvent être vecteurs de maladies graves, voire mortelles. La purification de l’eau reste le moyen le plus efficace de se protéger !

Où consulter ?

Travel and Vaccine Clinic Saint-Pierre : www.stpierre-bru.be

Reiskliniek Gent : www.uzgent.be

Institut de Médecine Tropicale – Anvers : www.itg.be

La chasse au moustique-tigre est ouverte

En France, le moustique-tigre va faire l’objet d’une surveillance renforcée.

Alors qu’il est désormais installé de manière permanente dans 42 départements français, le moustique-tigre est la cible des pouvoirs publics. Il s’agit de combattre la prolifération de ce vecteur d’arboviroses (chikungunya, dengue, Zika…) sur deux axes. Tout d’abord, le risque d’importation en provenance des territoires ultramarins, notamment de La Réunion où sévit une épidémie de dengue, doit être endigué afin d’exclure toute transmission autochtone. Parallèlement, les pouvoirs publics incitent à éviter la prolifération des moustiques par des gestes simples, comme la suppression des eaux stagnantes permettant la reproduction du moustique (pots de fleurs, gouttières, pneus usagés…) et à alerter sur la présence de moustique-tigre via l’application mobile iMoustique.


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