remède naturel bouffées de chaleur

2 traitements naturels contre les bouffées de chaleur

Annonciatrices de la ménopause, les bouffées de chaleur sont le résultat d’un bouleversement hormonal. Très gênantes, elles ne sont pas une fatalité et peuvent être traitées par des traitements naturels. La preuve avec les conseils de l’aromathérapeute et cosmétologue Julien Kaibeck.

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Autour de la cinquantaine, les ovaires de la femme diminuent progressivement leur production d’hormones pour cesser finalement d’en sécréter à la ménopause – la progestérone puis les oestrogènes. « Les bouffées de chaleur sont dues généralement au bouleversement hormonal qui précède la ménopause et accompagne la transition d’une vie avec règles vers une vie de femme ménopausée », rappelle l’aromathérapeute, cosmétologue, blogger et homme de médias Julien Kaibeck.

Les sueurs, frissons, coups de chaud sur le visage, le cou, le thorax, les mains et pieds moites, les sensations d’étouffement, les rougeurs excessives… sont d’autant plus désagréables lorsqu’ils surviennent la nuit et engendrent des insomnies. « Les bouffées de chaleur ne se traitent pas facilement, et si on pense en souffrir il faut absolument consulter un médecin avant toute chose. Elles sont en lien direct avec la vie hormonale, or les hormones sont des agents délicats de notre organisme. »

Deux traitements 100% naturels peuvent toutefois obtenir de très bons résultats, comme l’explique Julien Kaibeck.

L’huile d’onagre

« En gélules, l’huile d’onagre est conseillée pour réguler la production des hormones féminines à tout âge de la vie. Elle contient beaucoup d’acides gras essentiels oméga 6, et surtout le bon acide gras oméga 6 appelé “gamma-linolénique” qui favorise la synthèse cellulaire et la régulation des phénomènes inflammatoires. Cet acide gras intervient dans la régularisation des prostaglandines. Ces dernières sont associées aux bouffées de chaleur, mais aussi à l’anxiété, aux troubles du sommeil, et aux éventuels malaises ou étourdissements qui caractérisent le début de la ménopause. Autre avantage non négligeable, l’huile d’onagre contribue à nourrir la peau de l’intérieur et rend le visage plus tonique et éclatant. »

En quelle quantité la prendre ?

« Certaines femmes qui ont une bonne hygiène de vie (alimentation saine et activité sportive régulière) ont déjà des résultats avec un dosage d’1 g par jour (2 capsules le plus souvent, 1 le matin et 1 le soir). Si l’on a un régime alimentaire plus gras ou acide et qu’on ne fait pas de sport, 2 g (4 capsules le plus souvent) peuvent convenir pendant la première semaine avant de passer à 1 g ensuite pendant 1 mois. »

 

L’huile essentielle de sauge sclarée (salvia sclarea)

« La sauge sclarée contient du sclaréol, un alcool sesquiterpénique réputé avoir un effet ‘oestrogen like’. Au moment de la pré-ménopause, elle permet donc de pallier la chute des niveaux d’oestrogènes et de rendre la transition vers la ménopause plus harmonieuse. Les huiles essentielles étant très concentrées, elle ne peuvent pas être utilisées n’importe comment et ont parfois des contre-indications. C’est le cas de la sauge sclarée, fortement déconseillée si l’on a souffert ou si l’on souffre encore d’un cancer du sein ou de tout autre cancer hormono-dépendant. »

Comment l’utiliser et en quelle quantité ?

« De préférence le soir, masser 1 goutte d’huile essentielle de sauge sclarée sur le plexus solaire, ainsi que 2 gouttes sur le bas du dos à hauteur des reins. »

Infos : www.lessentieldejulien.com
Julien Kaibeck aborde le sujet de la ménopause dans son livre Les huiles végétales, c’est malin aux éditions Leduc.s.

 


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