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Ménopause : 3 hormones à notre rescousse

Malgré un discours médicalisant, la ménopause n’est pas une maladie. Comme la puberté, il s’agit d’une transition dont le changement hormonal peut engendrer des modifications physiologiques et/ou psychologiques plus ou moins contraignantes selon les personnes. Mais surtout en fonction de la manière dont on l’aborde et des moyens qu’on se donnent pour apaiser notre corps et notre esprit…

 

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Un chamboulement hormonal

Une femme n’est pas l’autre. Outre la perception très différente qu’on peut avoir de la ménopause par rapport à notre vécu et à notre mode de vie, la chute des oestrogènes et de la progestérone va engendrer des symptômes allant de la prise de poids aux bouffées de chaleurs en passant par des maux de tête ou une véritable crise existentielle (qui peut faire apparaître irritabilité et tristesse en dents de scie). On ne peut rien y faire ? Détrompez-vous !

3 hormones à la rescousse

Et les autres hormones dans tout ça ? Saviez-vous que pour compenser l’effondrement des hormones sexuelles, l’ocytocine, l’insuline et le cortisol peuvent aider à rétablir un équilibre ?

L’ocytocine

Bien connue pour son rôle clé lors de l’accouchement et de l’allaitement, l’ocytocine est essentielle à tout âge pour notre épanouissement. Surnommée l’hormone de l’amour, de l’empathie, de l’altruisme, de la confiance et de l’attachement, elle permet la sécrétion de la sérotonine, alias l’hormone du bonheur. Bien qu’il soit possible de supplémenter en ocytocine de synthèse, il ne tient qu’à vous de la produire dans votre organisme. Comment ? Grâce à la gratitude, à la bienveillance, au respect et à l’amour que vous donnez et que vous recevez.  

Le cortisol

Nous associons souvent le cortisol au stress. Or, c’est sa production déficitaire ou excessive qui est nocive. En fait, le cortisol est une hormone stéroïde sécrétée par les surrénales à partir de la prégnénolone, une hormone naturellement présente dans notre corps et en particulier dans le cerveau. Elle sert de précurseur chimique à la fabrication du DHEA, de la progestérone et de la testostérone. Elle est utile au passage à l’action (son pic se situe aux alentours de 8h du matin pour démarrer la journée pleine d’énergie et elle commence à baisser vers 17h pour nous préparer au sommeil). Mais notre niveau de stress (surtout s’il est chronique) peut affecter son rythme circadien naturel et risque par conséquent d’épuiser les surrénales. En effet, si votre taux de cortisol s’envole, c’est tout votre organisme qui perd pied : vous perdez le sommeil, vous vous ruez sur des aliments sucrés (donc vous grossissez), et vous déréglez vos défenses immunitaires. L’antidote ? De la musique, du chocolat noir et du thé.  Pour apprendre à dompter votre taux de cortisol pendant cette période de transition, on recommande aussi la pratique d’un sport, de la méditation ou de la cohérence cardiaque.

L’insuline

Lorsque nous consommons trop de sucres et de glucides, notre pancréas provoquent des pics d’insuline qui ne sont pas appréciés par nos cellules. Elle vont commencer alors à lui résister… C’est l’insulino-résistance. Cela favorise les stockage des graisses et peut engendrer du diabète de type 2. Par ailleurs, la malbouffe pourrait favoriser l’apparition de la maladie d’Alzlheimer (que certains scientifiques nomment désormais diabète de type 3). C’est pourquoi, lors d’un dosage sanguin, pensez à vérifier aussi l’insuline ainsi que l’hémoglobine glyquée car la glycation peut conduire à un vieillissement prématuré.

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