coup de barre

5 conseils pour lutter contre le fameux « coup de barre »

Avec une vie active intense, couplée à la gestion d’une famille, certains signes de fatigue passent souvent inaperçus auprès de la quinquagénaire. Ils sont pourtant synonymes de la nécessité de ralentir la cadence. Des solutions existent pour retrouver le bon rythme. Explications.

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Avec le souci de performance brandi comme un étendard, il est très mal vu dans la société de se déclarer fatigué. Mais il arrive un moment dans la vie d’une femme où le corps réclame une pause. Caractérisée par ce fameux coup de barre irrépressible. Comment l’éviter ou le gérer avec efficacité ?

Comment reconnaître un « coup de barre » ?

Ce phénomène, qui touche tous les âges et tous les types d’individus, se présente généralement avant ou après le déjeuner (appelé alors post-prandial) et en fin d’après-midi. Il se traduit par un excès de fatigue, des soucis de concentration, de vigilance et une baisse de régime. Comme un moteur lancé en surchauffe.

Cinq solutions pour contrer ces moments de fatigue  

  • Prendre du temps pour soi. Face au coup de barre, le meilleur remède consiste, simplement, à réduire ses activités. Et se ménager des moments de vide, à remplir, par exemple, par du repos ou des séances de sport modéré (natation, marche ou yoga).
  • Limiter la consommation d’alcool et de stimulants artificiels. Face au coup de fatigue, résister à l’automédication et à la consommation d’alcool constitue un réflexe à suivre. L’alcool a un effet délétère sur l’organisme, avec la génération de carence en vitamines (C, B1 et B6…).
  • Miser sur des stimulants naturels. Quelques carrés de chocolat noir (60% de cacao), à consommer en cas de coup de « mou ». Un délice riche en magnésium et en caféine, utiles pour lutter contre la fatigue. Le café et le thé constituent de précieux alliés temporaires. Le ginseng, en apport quotidien, s’attaque quant à lui au stress et stimule la production de dopamine, l’ «hormone du bonheur ».
  • Opter pour une alimentation saine. En cas de surmenage intellectuel, rien de tel qu’une alimentation à base de légumes et de fruits frais, riches en vitamines. Les aliments trop salés ou sucrés (chips, sodas, bonbons…) sont à bannir. Ils font monter le taux de glycémie et fatiguent l’organisme lors du processus de régulation.
  • S’assurer d’un sommeil réparateur. De bonnes nuits, de 8 heures en moyenne, bien préparées par de bonnes habitudes. Et à compléter, si possible, par de courtes siestes (20 minutes) effectuées après le déjeuner.

Quand faut-il consulter ?

La fatigue, ce mal du siècle, au même titre que le mal de dos, a des origines multiples. Elles peuvent témoigner d’un problème bénin ou plus inquiétant. Si le coup de barre reste occasionnel et ne s’installe pas dans la durée, il n’y a rien d’alarmant. Mais si la fatigue s’éternise ou se répète à intervalles réguliers, un bilan de santé et une prise de sang s’avèrent souhaitables. Car la fatigue peut devenir chronique ou marquer un début de dépression ou de burn-out. Voire constituer l’un des symptômes d’une autre pathologie sous-jacente.


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