Pourquoi les règles changent-elles à 40 ans ?

Règles abondantes, cycles irréguliers, seins douloureux… Passé la quarantaine, le corps commence à subir les effets des fluctuations hormonales. Si l’on ne parle pas encore de préménopause, les symptômes liés aux règles peuvent varier petit à petit… et vous étonner.

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Oestrogènes vs progestérone

Tandis que le préménopause attire de plus en plus notre attention, il y a encore beaucoup de confusion sur ce qui arrive à notre corps pendant cette période, surtout en ce qui concerne nos règles. En théorie, dans un cycle menstruel typique, les ovaires produisent des œstrogènes pour qu’une grossesse puisse s’implanter dans l’utérus. L’ovulation a lieu au milieu du cycle et si vous ne tombez pas enceinte, le corps produit de la progestérone qui non seulement avoir un impact sur le climat ovarien et les muqueuses mais aussi sur notre humeur.

Cycle perturbé

Mais quand on atteint la quarantaine, on n’ovule plus forcément tous les mois… Ce qui signifie que vous pouvez avoir une dominance en œstrogène, qui provoquera aussi un épaississement de la muqueuse de l’utérus. Parce qu’elle est évacuée pendant les règles, vous pourriez avoir des saignements plus intense et qui durent parfois plus longtemps que d’habitude. Mais il n’y a pas de règles en matière de menstruations après 40 ans ! Les règles peuvent être plus abondantes, mais aussi plus légères. Les cycles peuvent être plus courts ou plus longs, les uns après les autres. Mais une fois que le cycle de vos règles change de façon marquée, et s’accompagne de bouffées de chaleur et/ou de sueurs nocturnes, vous saurez que votre corps se prépare à la préménopause…

A partir de 40 ans, ces modifications hormonales peuvent également entraîner des sautes d’humeur, de l’insomnie et des troubles du sommeil, aggravés par la baisse associée de la sérotonine (hormone du bonheur) et de l’ocytocine (hormone du câlin). La sérotonine et l’ocytocine sont deux neurotransmetteurs qui sont moins produits par l’organisme lorsque les niveaux d’œstrogènes chutent.

Limiter les troubles hormonaux

 Il existe des moyens d’atténuer ces changements afin que la transition se fasse en douceur… D’abord, consommez le sucre,  l’alcool et le gluten avec modération, pour contrôler votre taux d’insuline. Assurez-vous d’avoir suffisamment de protéines (60 à 100 grammes par jour). Une hydratation suffisante (par l’eau et la nourriture) est également essentielle. Sans oublier de faire de l’exercice, en particulier en travaillant votre résistance avec une certaine contre-force (comme votre propre poids corporel, des bandes élastiques de fitness, des poids, ou encore l’eau) : c’est l’idéal pour rester en bonne condition physique, sans surcharger votre système nerveux.


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